La culture en République Tchèque

La culture de République tchèque séduit les touristes du monde entier grâce à son patrimoine architectural riche. Pour mieux comprendre d’où vient ce cadeau du passé, il faut s’intéresser à l’histoire du pays. Au 16e siècle, la République tchèque, et tout particulièrement l’actuelle région de la Bohême, est aussi développée que les autres pays d’Europe comme la France par exemple. Certaines familles étaient très riches, ce qui explique l’importante urbanisation au moment de la Renaissance. De très nombreux bâtiments de style baroque ont vu le jour.
 
Dans les régions de la Bohême et de la Moravie, plusieurs châteaux sont construits par des aristocrates de l’empire austro-hongrois. Ils servent de résidence secondaire. À la fin du 19e siècle, le pays connaît à nouveau la prospérité économique. Les villes se modernisent et de gros efforts sont faits pour rénover les constructions. D’ailleurs, si le patrimoine mondial de la République tchèque est aujourd’hui encore préservé, c’est parce que le pays a été épargné par les guerres mondiales.
 
Le saviez-vous ?
La République tchèque, dans l’Union européenne, est le pays où il y a le plus de châteaux par habitant. Ces édifices majestueux appartiennent à la culture tchèque et leur style diffère en fonction des régions.

La culture de la République tchèque inclut les arts dans leur ensemble. Le pays a donné naissance à de grands artistes qui ont su s’illustrer dans leur discipline à travers les siècles. À l’image du musicien tchèque Antonín Dvořák. Le compositeur est l’auteur de la célèbre Symphonie du Nouveau Monde et de nombreuses danses slaves qui nous révèlent sa personnalité patriotique.
 
Aujourd’hui encore, l’Orchestre philharmonique tchèque, basé à Prague, connaît un succès à l’international. Leur résidence est le célèbre Rudolfinum. Lors de votre séjour en Europe centrale, vous pouvez très facilement aller écouter une symphonie. La République Tchèque sera aussi la patrie de chorégraphes talentueux, dont Jarmila Kröschlová, et de danseurs, dont le plus célèbre est Jiří Kylián.

Au sein de l’Union européenne, de nombreux pays excellents dans le 7e art. En Europe centrale, la République tchèque en est le parfait exemple.
 
La renommée du cinéma tchèque est internationale. Depuis sa révélation en 1934 lors du Festival de Venise, ce pan de la culture de la République Tchèque n’a cessé d’émerveiller les amateurs comme les novices. Les films tchèques sont à la fois réalistes et empreints d’humour. De nombreux cinéastes de l’âge d’or, qui se situe dans les années 60, réaliseront des films qui seront appréciés partout dans le monde, y compris aux États-Unis.
 
Parmi eux, nous pouvons citer Amours d’une blonde (1965), de Miloš Forman, Éclairage intime (1965) d’Ivan Passer, ou encore Petites Marguerites (1966) de Věra Chytilová.
 
Après la chute du mur de Berlin en 1989, la culture de la République tchèque renaît et le cinéma tchèque connait un nouveau succès. En 1996, Jan Svěrák reçoit l’oscar du meilleur film étranger pour son long métrage Kolya. Quelques années plus tard, en 2001, le film Nous devons nous entraider, de Jan Hřebejk, est nominé. Puis c’est au tour de Želary, en 2003.
 
Aujourd’hui, de nombreux producteurs et réalisateurs choisissent la République tchèque pour le tournage de leurs films. Les studios Barrandov, près de Prague, connaissent un franc succès. Chaque année, le cinéma est à l’honneur dans la très belle ville de Prague qui accueille le Febiofest, un festival international du film.La République tchèque possède un patrimoine mondial que vous pourrez découvrir lors de votre séjour dans cette destination de l’Union européenne.
 
De la ville de Prague aux nombreux châteaux de Bohême en passant par les arts vivants, la culture tchèque sait émerveiller toutes les générations.
 
Le saviez-vous ?
De très nombreux films sont tournés en Europe centrale, en République tchèque. Parmi eux, il y a La Môme, Les Visiteurs 3, Faubourg 36, Mission impossible 4, Casino Royale, ou encore Skyfall. On y tourne même les épisodes de la célèbre série Borgia.